jeudi 19 janvier 2017

UN PRÉSIDENT ORDINAIRE

Mr Trump a déclaré que le « concept de réchauffement climatique » avait été « créé par et pour les Chinois pour empêcher l’industrie américaine d’être compétitive ».


A la veille de son intronisation quelques lignes sur Trump


Un assez bon texte de nos camarades québécois. Cependant il manque l’essentiel: 
C'est le premier depuis Kennedy à être en conflit avec la CIA, le FBI et autres "Services".
Quant à Obama il confirme qu'il est un pur produit de la CIA en reprenant les désinformations grossières contre Trump. Ou peut être en est-il l'instigateur...
Il est vrai que le monde des dupes ne sait toujours pas que fils d'Obama le boss de la CIA au Kenya, il est aussi fils et petit-fils de 3 agents de la CIA du coté mère, grand-mère et grand-père. Un pur produit CIA canal historique quitte la scène de l'histoire.
Trump utilise les mêmes deux ressorts, Ouvrier et National, que le NSDAP d'Adolf Hitler mais au service d’Israël, dans l'espoir chimérique de retrouver le temps révolu du travail plein aux USA.


UN PRÉSIDENT ORDINAIRE, DONALD S’EN VA T’EN GUERRE…

Homme d’affaires et politicien ordinaire

Le 23 novembre 2016, nous écrivions ceci : « Depuis sa création, en 1776, la République des États-Unis d’Amérique a été en guerre 220 de ses 240 années d’existence. Chaque Président yankee a promis la paix et a semé la guerre. Trump promet la paix et la prospérité, il fera la guerre et il sèmera la pauvreté, ni plus ni moins que la prétendante Clinton ne l’aurait fait si elle avait été élue ». Depuis, chaque jour qui passe confirme notre pronostic.

Le 45e président de la République des États-Unis d’Amérique sera bientôt intronisé, assermenté, muni des papiers lui conférant la légitimité et lui attribuant les « pleins pouvoirs » incombant à sa charge… et après ? Après, « business as usual ». Nous l’avions précisé avant l’élection et nous le confirmons à nouveau après cette élection bidon, un Président des États-Unis est ni plus ni moins que le maillon d’une chaîne qui emprisonne l’ensemble de la nation américaine, consubstantiellement multiethnique et multiculturelle, de manière que ce soit la classe capitaliste hégémonique qui soit au pouvoir à travers ses plumitifs politiques.  Donald Trump est tout sauf un « self made man » et un anti-establishment ayant conquis la Maison-Blanche seul contre tous. Ce fut la rhétorique électoraliste présentée au paumé pour les alléchés eux qui sont prêts à en découdre avec tout ce qui les opprime. Maintenant que cette salade du milliardaire anti-establishment a donné les votes escomptés, qu’elle a été gobée et qu’elle a porté la potiche blonde au pinacle du Capitole il est temps de passer aux choses sérieuses.

La mascarade électorale terminée, passons aux choses sérieuses

Les choses sérieuses c’est par exemple que toutes ces promesses faites au cours de l’élection n’engagent que ceux qui y ont cru, pas celui qui les a essaimées sur son parcours électoral au gré du vent d’opportunisme qui balaie toujours ce type d’exercice alambiqué, « Je vous promets ce que vous voulez entendre et je ferai ce qui plaira à mes sponsors le jour d’après ». Ainsi, l’« Obama care » ne sera pas résilié, mais seulement amender laissant aux sociétés d’assurance cette manne abondante, le protectionnisme et l’isolationnisme n’auront été que des slogans de campagne pour justifier la renégociation des traités de libre-échange, que ce pauvre bouffon croit pouvoir améliorer en faveur de ses protégés, les milliardaires du clan américain de Wall Street.  Rien n’est moins certains car l’Amérique n’est plus ce qu’elle était et elle ne le sera plus jamais. Range ta casquette « Make America Great Again » tout juste bonne pour les bobos et les péquenots. Ces renégociations concerneront des puissances impérialistes plus puissantes que l’Amérique et qui ne s’en laisseront pas imposer par un pugiliste de show de téléréalité.

Donald, qui n’est pas du tout naïf en politique comme les médias mainstream ont tenté de le présenter (pour crédibiliser le personnage frondeur) connaît tout cela et c’est la raison pour laquelle il a placé des faucons criminels de guerre endurcis à la tête des armées et des services secrets yankees. Vous avez aimé le programme d’assassinat sélectif d’Obama, vous adorerez le programme de meurtres collectifs de Donald Trump. Plus de budgets pour la guerre, plus de navires d’attaques sur les mers (350 au minimum), plus de crédits pour les 400 bases d’agression militaires à l’étranger, et un ciblage plus serré sur les deux ennemis les plus vindicatifs de l’Amérique, l’Iran des hydrocarbures et la Chine mécanisée et robotisée, technologique et productiviste, l’atelier du monde doit être remise à sa place au service de l’impérialisme mondial. Pour la Russie, un corridor de sortie de crise lui sera promis si elle souhaite se mettre à l’abri aux côtes des Européens qui sont invités à se ranger derrière le général en chef. L’Ère Bush est de retour « Vous êtes avec nous ou vous êtes contre nous ! », les finasseries de la période Obama ont assez duré, voilà la raison de l’élimination de la challenger Clintonnienne, qui promettait huit années supplémentaires de tergiversation alors que le palais impérial brûle, que le feu couve à Ferguson, à Chicago et à Milwaukee. Donald veille au grain et les forces de l’ordre éradiqueront le désordre à coup de fusils mitrailleurs et de canons ravageurs au sein même de la nation croit ce pygmalion. Les immigrants illégaux seront menacés – mais pas renvoyés – il s’agissait simplement de les terrorisés afin de leur faire accepter leurs nouvelles conditions de sujétion. L’Amérique ne saurait se passer de cette main-d’œuvre surexploitée maintenant une salutaire pression sur l’ensemble du prolétariat américain ou les travailleurs pauvres (60 heures de travail par semaine pour un salaire insuffisant pour assurer leur survie). La go-gauche sera fière d’avoir fait reculer Donald sur ses « menaces » de murs à la frontière et d’expulsion des immigrants, et d’avoir contribué à maintenir l’épée de Damoclès sur les travailleurs salariés paupérisés. La go-gauche a toujours joué les idiots utiles.

Le déficit – la dette – le dollar US – le déclin de l’empire américain

Pour financer ces déficits récurrents, astronomiques, la planche à crédit sera mise de la partie. C’est ici que vous devez comprendre pourquoi la Chine, l’Iran, l’Allemagne et éventuellement l’Arabie Saoudite sont les pires ennemis de l’Amérique, même si chacun de ces soupirants est traité différemment par le grand Timonier du Bureau ovale. Cette profusion de monnaie de crédit – de pétrodollar – de « monkey money » mènera l’Amérique tout droit à la faillite, plus vite que ce qu’Obama performait, d’où les alliés arnaqués et les concurrents fourvoyés vont tenter de s’éclipser – de se débarrasser de leurs dollars plombés – c’est ici que la cavalerie aéroportée, les drones et les 540 000 soldats parqués dans les 400 bases essaimées de la Méditerranée  à la mer de Chine seront utilisés pour rappeler à l’ordre les alliés récalcitrants  et les prétendants au poste de commandant des armées alliées. Pour commander, il faut payer, même en « monkey  money ».

Tout ceci n’est que planification désespérée de la part d’une puissance qui avec à peine 540 000 soldats et une économie en confetti, alignant moins de 100 millions de prolétaires producteurs de plus-value, contre bientôt 800 millions de Chinois productivistes et générateurs de plus-value. L’Amérique n’est plus que l’ombre d’elle-même et elle ne peut espérer en imposer au monde entier. Il est donc facile de prévoir que la partie est perdue d’avance pour le clan impérialiste américain. Il est à craindre cependant que le lion blessé ne s’aventure dans une saga désespérée. Ce n’est pas la go-gauche américaine ou mondiale qui nous en préservera, mais le prolétariat américain et international.


Bibeau.robert@videotron.ca      Éditeur    http://www.les7duquebec.com

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